• 19 September 2024
Infection urinaire : quelles sont les causes ?

De nombreux facteurs influencent le risque d’infection urinaire. En les connaissant, il est possible d’agir sur certains d’entre eux et ainsi d’éviter les récidives.

1- Les facteurs favorisants l’infection urinaire chez la femme.

Le sexe féminin

Parmi les multiples facteurs augmentant le risque d’infections urinaires, le plus important est sans doute d’appartenir au sexe féminin. En effet, le méat urinaire (orifice externe de l’urètre), le vagin et l’anus sont proches les uns des autres et l’urètre de la femme est plus court que celui de l’homme. Or, cette proximité entre l’urètre et l’anus favorise le passage des germes entre les deux orifices. Et ce, malgré le “nettoyage” régulier réalisé par le passage de l’urine lors des mictions.

Les rapport sexuels 

Les rapports sexuels  sont un facteur déclenchant d’infection urinaire  bien connu (de par les micro-traumatismes qu’ils provoquent). Certaines femmes souffrant de cystites à répétition ont un épisode après chaque rapport.

Dans ce cas, on recommande d’uriner après les rapports sexuels et de vider complètement votre vessie, pour chasser les bactéries qui pourraient être présentes dans l’urètre.

L’utilisation du diaphragme peut favoriser les infections, d’une part par un effet mécanique, en gênant l’évacuation de la vessie et d’autre part par la modification de la flore bactérienne entraînée par l’application de gel spermicide. Tous les contraceptifs locaux par spermicide ont le même inconvénient.

La ménopause

Après 50 ans, le déficit en œstrogènes lié à la ménopause favorise le développement de cystites.

De plus, le prolapsus génital et urinaire chez la femme âgée ne permet pas de vider complètement la vessie et prédispose à l’infection.

Sachez aussi que l’incontinence urinaire est un facteur favorisant la cystite.

La grossesse

D’autres éléments peuvent intervenir dans le développement d’infections urinaires. Les facteurs hormonaux, notamment, jouent un rôle, comme l’atteste la survenue plus fréquente de ces infections urinaires au cours de la grossesse.

De plus, lors de la grossesse, la compression de la vessie par l’utérus favorise la stase urinaire.

L’hygiène intime

De même, une hygiène trop rigoureuse et, en particulier, la réalisation de douches vaginales risquent de provoquer un déséquilibre de la flore pouvant être à l’origine d’infections. Pour la même raison, les savons trop agressifs ou les bains moussants doivent être évités pour prévenir les cystites.

Toujours au chapitre de l’hygiène, il est important, pour les femmes souffrant de cystites à répétition, de toujours s’essuyer d’avant vers l’arrière après être allées aux toilettes, pour éviter la diffusion de germes fécaux vers l’urètre.

Par ailleurs, toutes les causes d’irritation et d’infection de la région anogénitale, notamment vaginite ou prurit entraînant des lésions de grattage, favorisent l’apparition de cystites.

Le manque d’eau

Boire beaucoup d’eau induit une émission d’urine abondante permettant d’évacuer les germes. C’est d’ailleurs un principe de base du traitement des cystites.

Mais, à l’inverse, le fait de boire peu favorise les infections. Le risque de cystite est plus élevé en été, surtout lorsque l’on voyage dans des pays chauds, car l’on a tendance à transpirer plus et à uriner moins.

La constipation

Enfin, tous les facteurs entraînant une certaine stagnation des urines dans la vessie, et notamment la constipation, augmentent le risque d’infection.

Si les épisodes se répètent, il est important de rechercher l’un ou l’autre de ces éléments. Cependant, bien souvent, les corriger ne suffit pas à supprimer les récidives et un traitement au long cours est nécessaire.

2- Les facteurs favorisants l’infection urinaire chez l’homme

Chez l’homme, les cystites sont rares à cause de la longueur de l’urètre.

Les troubles de la prostate

En revanche, après 50 ans, la diminution des sécrétions de la prostate favorise l’apparition de cystites chez l’homme.

De plus, la survenue d’une maladie de la prostate (hypertrophie bénigne ou une infection de cette glande, nommée prostatite) gênant la vidange de la vessie favorise les infections.

Certaines maladies ou anomalies anatomique sont aussi en cause

Certains états pathologiques s’accompagnent d’un risque particulièrement élevé :

  • Les anomalies morphologiques de l’appareil urinaire.
  • Certaines maladies neurologiques (la sclérose en plaques par exemple) qui empêchent une vidange complète et entraînent une stagnation des urines dans la vessie.
  • La présence de sucre dans les urines chez le diabétique prédispose à la multiplication des bactéries dans l’urine.

La réalisation de sondages urinaires et, plus encore, la mise en place prolongée d’une sonde pour évacuer les urines représentent des sources très fréquentes d’infection.

Les cystites sont ainsi une complication fréquente lors des hospitalisations.

Infection urinaire : quelles sont les causes ?

Infection urinaire : quelles sont les causes ?

De nombreux facteurs influencent le risque d'infection urinaire. En les connaissant, il est possible d'agir sur certains d'entre eux et ainsi d'éviter les récidives.

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